Peut on vraiment choisir le sexe de son bébé ? Manger salé pour un garçon ou des laitages pour une fille, comment définir le vrai du faux ?
Dans un univers ou l’Homme veut tout contrôler, le sujet passionne. Dans l’Antiquité déjà, on ligature le testicule gauche pour n’engendrer que des mâles, plus tard c’est la Lune ou bien la position des astres qui décide, puis c’est au tour de la position adoptée pendant l’acte ou la puissance de l’orgasme… Tant et tant d’explications plausibles !
Aujourd’hui ce sont les régimes alimentaires qui sont au hit parade, mais qu’en est-il vraiment ?
Des chercheurs britanniques, sur une étude parue en 2008 (dans la revue de l’Académie Royale de Londres), ont tirés la conclusion suivante : plus les apports caloriques quotidiens sont élevés, avec un régime gras et salé (viande, charcuterie, céréales au petit déjeuner…), plus les femmes attendraient un garçon.
Le Dr Papa, gynécologue à la maternité de Port-Royal à Paris, publie en 1983 une méthode (« Choisissez le sexe de votre enfant » éd. Lattès) de régime alimentaire qui selon lui modifierait le milieu vaginal pour favoriser tel ou tel spermatozoïde.
- les spermatozoïdes Y, garçons, sont plus rapides mais plus sensibles à l’acidité des sécrétions vaginales
- les spermatozoïdes X, filles, sont beaucoup plus lents mais très robustes
Concrètement, le régime doit être suivi au minimum pendant 10 semaines avant le rapport fécondant et ce sans aucun écart, dans ce cas alors, il marcherait à plus de 80% selon le Dr Papa, il ne doit être suivi que par des femmes en bonne santé et doit s’arrêter dès le début d’une grossesse constatée.
Depuis juin dernier une autre méthode à la côte, celle de Roberte de Crève-Coeur (« Comment choisir le sexe de son enfant avec 97% de réussite. La méthode Roberte. » éd.Delville Santé), son principe est simple : les propriété de la glaire cervicale évoluent au cours du cycle.
C’est à dire qu’elle est plus épaisse avant l’ovulation, les spermatozoïdes X, plus robustes sont alors favorisés, tandis qu’elle se fluidifie pendant l’ovulation, ce sont alors les spermatozoïdes Y , plus rapides,qui se débrouillent mieux. En clair, avoir un rapport avant l’ovulation favoriserait les chances d’avoir une fille et pendant celles d’avoir un garçon.
A ce jour, aucune méthode n’est prouvée scientifiquement, et le choix du sexe de bébé reste difficile à maîtriser, sauf à recourir à des techniques sophistiquées, mais en France ce choix pour convenances personnelles est interdit et ces techniques sont utilisées à des fins médicales pour éviter la transmission de maladies graves.
Ne serait-ce pas là que commence l’égalité des sexes ???